Concilier numérique et politique RSE grâce à une informatique plus responsable
Sans grande surprise, la fabrication concentre le plus d’impact environnemental dans le cycle de vie d’un poste informatique. Selon l’étude EuP – ISSN 1404-191X d’EcoInfo, fabriquer un ordinateur nécessite 900 kWh d’énergie, soit environ 890 kg en équivalent CO², auxquels s’ajoute l’émission de 50 kg pour le transport (généralement opéré depuis la Chine).
C’est pourquoi prolonger la durée de vie des équipements informatiques entre dans une gestion plus responsable du numérique en entreprise. Cet objectif est l’un des thèmes principaux du référentiel édité par le Club Green IT, qui tend notamment à le faire évoluer vertueusement sans occulter l’ensemble des paramètres sécuritaires du réseau.
Nous allons ici nous intéresser aux pratiques prioritaires, tant pour leur impact positif que pour leur facilité de mise en œuvre : adapter le parc informatique selon les besoins, sélectionner les ressources logicielles selon le degré nécessaire de maintenance, ou encore utiliser des outils collaboratifs.
Équiper le parc informatique selon les usages métiers
Architecturer et équiper le parc informatique selon les besoins par métier réduit son impact environnemental, tout en étant source d’économies. L’alignement de tous les postes à l’exigence supérieure laisse place à une façon plus agile de procéder. Si elle demande un effort de gestion de ressources supplémentaire, qui peut être confiée à un prestataire, elle crée assurément un environnement plus stable et pérenne.
Réattribuer les matériels informatiques entre services
Prendre en compte les usages métiers nous conduit à une autre bonne pratique préconisée par le référentiel. Cette préconisation consiste non plus à renouveler l’ensemble du parc informatique de façon systématique, mais plutôt à réaffecter en interne les équipements devenus obsolètes pour certains métiers. Par exemple, les machines déployées au niveau du pôle informatique peuvent être redistribuées là où elles peuvent convenir à un usage bureautique.
Veiller à une meilleure gestion des mises à jour logicielles
Pour limiter l’impact environnemental des mises à jour logicielles, jusqu’à 2 fois plus gourmandes en ressources, il est conseillé de faire le tri. Cette tâche déterminera les mises à jour non vitales pour votre entreprise, et les mises à jour indispensables pour corriger de potentielles failles de sécurité.
En parallèle, gardez à l’esprit qu’une couche logicielle négligée demande à l’ordinateur 1/4 de puissance supplémentaire pour délivrer la même performance qu’un modèle moins puissant faisant l’objet d’un entretien suivi.
Mettre en place la gestion électronique des documents (GED)
Reconnue pour ses fonctions d’archivage, de recherche et de sécurisation, la GED est également le meilleur moyen d’éviter les duplications inutiles de fichiers sur différents postes de travail, et/ou limiter le nombre d’impressions papier. La technologie est tout aussi vertueuse pour faciliter la collaboration et la transmission de l’information. À cet effet, les dossiers sont consultables et/ou modifiables selon les autorisations des usagers.
3S2I vous aide à rendre votre informatique plus durable
Pour une politique numérique qui réponde à des objectifs d’homogénéité, de sécurité et de maîtrise des coûts, tout en étant en phase avec vos objectifs RSE, 3S2I met en œuvre tout un ensemble de solutions. Celles-ci passent notamment par :
- des solutions locatives de matériels informatiques et d’impression dernière génération, qui optimisent la gestion des appareils tout au long de leur cycle de vie ;
- le déploiement d’une architecture réseau sur mesure, au plus près de vos besoins actuels et à venir ;
- des solutions GED ;
- ou encore l’hébergement dans le Cloud…
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Sources :
Francenum.gouv.fr
Club.greenIT
Realease Capital