13 octobre 2020

Cybermenaces : que nous réserve le 2nd semestre 2020 ?

Cybermenaces : que nous réserve le 2nd semestre 2020 ?

 

Avec la crise sanitaire, le télétravail s’est généralisé et cette tendance a eu pour effet l’augmentation de la vulnérabilité des entreprises face aux cyberattaques. Fin Mars, CheckPoint, agence américaine spécialisée dans la cybersécurité, a constaté 14.000 cyberattaques par jour en lien avec le covid-19. Un chiffre qui serait passé à 20.000 par jour en avril ! Et selon les dernières statistiques, le nombre d’attaques online a été multiplié par rapport à 2019. L’occasion de faire le point sur les principales principales cybermenaces…

 

Quelles cybermenaces ?

 

« Spams, phishing campains ou ransomware, tous les moyens sont bons pour accéder aux données personnelles et professionnelles », peut-on lire dans les colonnes du Journal du Net.

Mais selon le rapport annuel sur la défense contre les cybermenaces de Gigamon et CyberEdge Groupe, le ransomware reste le principal danger. En 2019, plus de la moitié des entreprises (62,4%) ont été confrontées à un ransomware contre 55 % en 2017.Sur la même période, 58% des sociétés ont accepté de payer les rançons, contre 38,7% il y a 2 ans. Au total : seules 70% d’entre elles ont pu récupérer leurs données.

« Il est essentiel de ne pas sous-estimer ces risques, et ce que l’on soit un grand groupe ou une TPE/PME. Les attaques d’Orange (opérateur mobile notamment) et de Chubb (assureur spécialiste des risques numériques) témoignent que tous les acteurs, y compris ceux spécialisés, peuvent être touchés », confie Etienne Panis, Directeur Général de 3S2I.

Il poursuit : « le 16 mars dernier, près de 8 millions de salariés ont basculé en télétravail de façon parfois anarchique. Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises se rendent compte des avantages de ce mode de travail et souhaitent permettre à leurs collaborateurs de télétravailler plus facilement. Mais il faut que cette pratique soit encadrée car le salarié en télétravail peut être un vecteur de danger. Moins vigilant qu’à l’accoutumée, il peut vouloir utiliser ses appareils personnels : connexion wifi, ordinateurs… Or ces derniers ne sont pas toujours sécurisés, ce qui contribue à faciliter la violation des domaines professionnels. »

Rappelons d’ailleurs que le 1er vecteur d’hacking est l’email. C’est le canal privilégié d’échanges… amis aussi des cybercriminels ! Chaque mois, environ 3.5 millions d’e-mails sont échangés pour une PME, dont 50% sont des spams et 25 000 des tentatives d’hameçonnage ou des malwares.

 

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